Nous connaître
Academia Christiana est un institut de formation et un laboratoire d’idées créé en 2013.
Notre but est de former les jeunes chrétiens et les hommes de bonne volonté qui veulent s’engager au service du Bien commun et restaurer un ordre social chrétien. Academia Christiana s’attache à défendre le Vrai, le Bien et le Beau en puisant aux sources de la philosophie aristotélico-thomiste et de la Tradition de l’Église.
Enracinés au Ciel par la foi et dans l’Église catholique par le baptême, nous plongeons également nos racines dans un terreau identitaire en trois dimensions : nos petites patries charnelles, notre communauté de destin nationale et notre civilisation commune, l’Europe.
« Cela signifie, écrit Dom Gérard[1], que la croix qui est plantée depuis treize siècles sur une terre chrétienne, cette croix représentant la religion catholique avec ses institutions, ses coutumes, ses familles, ses églises, ses écoles, cette croix ne sera efficacement défendue et sauvée que si l’on défend la terre qui la supporte. »
S’enraciner pour s’élever, telle est notre aspiration.
Les hommes ne vivent pas que de pain, mais la grâce de Dieu n’ignore pas les besoins de la nature. Une organisation économique animée uniquement par la recherche du profit à court-terme, dans un réseau planétaire sans frontières, réduit l’homme au statut de consommateur et retire au travail son sens premier : l’accomplissement personnel et la satisfaction des besoins de la Cité.
Un tel modèle renferme l’homme sur lui-même au lieu de le grandir.
Il n’y a que sur la base de la justice sociale bien comprise que nous ramènerons l’homme à la primauté du spirituel. Entre l’individualisme et le collectivisme, les deux faces du même égalitarisme, l’un voyant l’homme comme un dieu parmi ses semblables et l’autre comme une tête de bétail, nous prônons une troisième voie dans laquelle l’homme est d’abord conçu comme un frère. Une troisième voie où la liberté – « pouvoir de faire le bien comme l’entendement est la faculté de connaître le vrai[2] » – s’accomplit dans une communauté, au service des autres.
À l’école de la Doctrine sociale de l’Église, de l’œuvre des catholiques sociaux, du distributisme, de la pensée contre-révolutionnaire et de l’écologie intégrale, nous cherchons des remèdes aux désordres de notre temps pour agir ici et maintenant.
Face au matérialisme de la société athée, devant la force d’inertie d’une technocratie laïciste qui gouverne mal mais se défend bien, nous voulons relever le défi anthropologique.
« Il ne s’agit pas de faire une majorité électorale, écrit le poète Frédéric Mistral, mais de refaire un peuple », c’est-à-dire de rendre à l’homme la conscience de ce qu’il fut, de ce qu’il est : un héritier, un débiteur éternellement insolvable à l’égard de ses prédécesseurs. Il n’y a que dans l’humilité de l’héritier que l’on retrouvera l’ardeur du bâtisseur.
Armés du « glaive de l’Esprit, c’est-à-dire de la parole de Dieu », et « chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de Paix[3] », nous travaillons sereinement à la lumière d’une maxime simple : toute vérité est nôtre.
[1] Demain la chrétienté, Éditions Sainte-Madeleine.
[2] Monseigneur Gaume, Le Traité du Saint-Esprit.
[3] Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens.