Omar Sy, acteur francophone noir vivant aux Etats-Unis, subit les foudres des chiens de garde de l’antiracisme indigéniste depuis sa parodie d’une mama africaine chantant le titre « Doudou », de la chanteuse (puisqu’il faut bien l’appeler ainsi) Aya Nakamura.
Omar Sy avait pourtant ses papiers en règle : son attestation Black Lives Matter, après avoir soutenu le mouvement anti-blanc dans le cadre de l’affaire George Floyd, et sa carte Vérité pour Adama, acquise au prix de tweets héroïques en faveur d’une famille de voyous dirigée par un Malien polygame. Et voilà qu’il dérape avec un sketch où l’on retrouve la pâte d’un Michel Leeb.
Omar Sy a dû penser, ingénument, que lui, Noir, pouvait bien caricaturer les siens… Même pas ! L’indigénisme n’est plus le cri de colère d’une communauté tournée vers les siens mais bien la mise à jour radicale de l’antiracisme, une idéologie qui frappe tout le monde et partout.
Nous sommes confrontés à l’hystérie d’une minorité de bobos politiquement orphelins, sans prolétariat à défendre depuis le passage de l’ouragan mondialiste, et de quelques racailles en quête d’une cause politique apte à justifier leurs prédations quotidiennes. Mais le bon sens, en cette atmosphère de tyrannie sanitaire, échappe à tous.
Des « sections » locales de Gilets jaunes se fracturent sur le port du masque, les organisateurs de manifestations en faveur de la messe chassent les récalcitrants aux « gestes barrière »… Pauvre peuple français sidéré par tant de matraquage idéologique, d’intimidations liberticides et par la politique de la peur. Sur la grippe de Wuhan, les débats scientifiques tournent à vide : statistique contre statistique, arguments d’autorité contre référence inattaquable…
Le vrai clivage est là : la vie est-elle réalité seulement matérielle ou une existence sociale tissée d’habitudes qui ont du sens ? La vie est-elle une « espérance de vie » ou un être au monde ? Une vie sociale atrophiée, des vieux remisés chez eux pour Noël et un « Prenez soin de vous » au lieu d’un salut aimable, est-ce encore une vie ? La tyrannie sanitaire est un révélateur de l’état mental des Français.
Mais à quoi s’attendait-on ? Les Français ont subi les bombes anglo-américaines pendant la Seconde guerre mondiale, une hyperinflation législative pour réprimer la liberté d’expression, le grand remplacement, l’écran de télévision ou la tablette dans la chambre des enfants, la malbouffe au quotidien qui transforme les petites filles en adolescentes de plus en plus tôt - à cause des perturbateurs endocriniens…
Après l’échec des Gilets jaunes, faute de chef et d’organisation, l’espoir d’un élan populaire a disparu. La tyrannie sanitaire est arrivée au bon moment pour cueillir comme un fruit mûr un peuple moralement lessivé. Il ne nous reste plus qu’à vive en champions de la foi, en patriotes irréductibles et en ascètes joyeux au milieu des moutons à baskets clignotantes. Ce bétail fut un peuple autrefois, il lui manque des chefs et des prophètes. Ceux-ci viendront de partout et agiront selon des modes variés, à nous de les faire jaillir et de raisonner comme Lénine : « mes petits-enfants, peut-être, verront le monde ont j’ai rêvé ».
Julien Langella
Retrouvez tous les samedis, dans le Quotidien Présent, les réflexions inspirées par l’actualité à Julien Langella, cofondateur de Génération identitaire et membre d’Academia Christiana.
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Lénine ? Fichtre, c'est une blague j'espère. Faisons disparaître tous ces clivages politiques qui nous pourrissent la vie et nous font reculer plutôt qu'avancer. Les discours sont démagogiques et dissimulent la réalité d'un fascisme latent de la part de os dirigeants, quels qu'ils soient. Seul Trump et l'équipe dont il a su s'entourer possèdent le courage utile à notre délivrance de ce monde impie, dirigé par l'Etat Profond, cette harpie aux griffes acérées.