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Academia Christiana doit devenir un vaisseau amiral !

Photo du rédacteur: Academia ChristianaAcademia Christiana

Dernière mise à jour : 15 sept. 2020




Témoignage de Mathilde, jeune étudiante investie dans l'organisation de l'université d'été :


« La civilisation n'est pas la suite interminable d'inventions mais devoir d'assurer la pérennité de certaines choses » Nicolas Gomez Davila.

Notre civilisation s'effondre, en proie au parfait melting pot, de la mondialisation, à l'immigration-invasion, sous les coups de boutoir du système technico-capitaliste, du marxisme culturel à l'ingénierie sociale.


C'est au milieu de ce champ de ruines, depuis le brasier de notre humanité, que l'association Academia Christiana s'est lancé un pari fou mais réussi, en proposant pour sa huitième année une université d'été ayant pour mot d'ordre : « Rebâtir quand tout s'effondre ».


Pendant une semaine, plus de 450 jeunes se sont formés dans ce carrefour politique incontournable qu'est devenu Academia Christiana.

Cette formation complète s'inscrit dans cette logique : refaire des hommes avant de refaire la politique, forger des âmes de croisés tant intellectuellement - par les conférences (politique, économie, philosophie, culture) - que spirituellement (messe quotidienne, chapelet, confessions) ou physiquement (cours de boxe thaïlandaise, initiation au secourisme, services).


Ce n'est pas sans compter le travail acharné de la cinquantaine d'organisateurs avec, à leur tête Victor Aubert, et l'exploit réalisé par l'Alvarium de nourrir les nombreux participants par le biais des circuits courts et locaux.


Cette communauté militante pose le bon diagnostic sur l'état chirurgical de notre civilisation et propose des remèdes face au virus grandissant de la modernité et son appel à la déconstruction.


Maintenant ? Construisons, rebâtissons, pierre par pierre avec Aristote et Saint Thomas pour maîtres, et les auteurs classiques de la véritable pensée droite, des universitaires et une jeunesse enracinée.

La révolution ne passera pas par les urnes mais au travers d'un vaste combat.


Academia Christiana a donc invité la jeunesse à se reconquérir en exhortant à une certaine cohérence et une unité de vie pour être des chrétiens dans le monde mais pas "du monde", face à la conspiration universelle contre la vie intérieure.

Ensuite, face à la crise de la transmission, c'est un appel qui a été lancé afin de faire de nos familles et de nos communautés de vie des citadelles et des forteresses dans ce monde qui sombre. Faisons fi des querelles intestines stériles qui bloquent notre combat. Il faut s'enraciner et construire à une échelle locale par des petites initiatives sur le plan politique (Maires pour le bien commun, section locales), culturel (défense du patrimoine, créativités fondées sur l'héritage du passé) et social (la fraternité avec les plus fragiles de notre peuple, comme l'appliquent l'Alvarium en Anjou ou Auctorum dans les Yvelines).

C'est ainsi que Academia Christiana est devenu au fur à mesure la tête de proue, un vaisseau amiral permettant de donner une solide colonne vertébrale intellectuelle et unir une jeunesse noble, au cœur généreux qui ne demande qu'une chose de : servir le bien commun et défendre son identité, car « c'est contre ce temps qui le tue que l'homme en vain lutte et s'évertue » (Camille de Saens) Camarade, âme tendue vers le ciel, en avant !  





Témoignage de Jean-Eudes, responsable des cuisines :


Serviam / Vita hominis super terram militia est :


Que dire d'une Université d'été en pleine expansion et qui chaque année détonne dans le monde militant et catholique par son originalité, sa jeunesse et sa dynamique ? Que dire de plus que ce que j'ai déjà vu écrit ici ou là ? Comment expliquer qu'une simple semaine estivale de conférences et d'ateliers militants puisse marquer autant (et durablement) de gens qui y passent, fussent-ils des agnostiques profonds ou des païens impénitents ?

Comment l'expliquer sinon par le sens du service de ceux qui l'organisent, par l'esprit positif que ses fondateurs sont parvenus à instiller chaque année à la quasi totalité des participants ?

Tout au long de cette semaine transparaît une discipline, un sens du devoir et une charité que l'on peine à trouver ailleurs dans un monde où, même dans le domaine militant, l'égoïsme l'emporte souvent sur le sens du Bien Commun. Petite dose de vie saine, indispensable pour ne pas succomber au quotidien morbide de nos existences covidisées.

Ici qu'importent le manque de sommeil, les origines sociales, les petites divergences doctrinales dont on aime se repaître en temps normal pour justifier nos querelles d'égos ; les horaires sont respectés, chaque détail est pensé, et à quelques rares exceptions près -mais existe-t-il un groupe humain sans parasite?- chacun s'acquitte des services nécessaires au fonctionnement de cette communauté temporaire avec un entrain qui fait chaud au coeur.

Evidemment, je ne peux écrire ces quelques lignes sans louer particulièrement l'équipe cuisine -composée majoritairement par l'Alvarium, mais pas seulement- qui a abattu un travail considérable avec le sourire et sans engueulade. La semaine a été rude pour les cuistots mais ce bel esprit de sacrifice dans les tâches les plus humbles prépare j'en suis sûr les âmes aux exploits les plus nobles.

D'une manière générale, nous avons passé une semaine loin du "non serviam" de l'ange déchu et qui régit le monde contemporain. Les traits tirés mais le sourire au lèvre, nous voyons la semaine écoulée comme l'une des plus belles de notre été car nous avons le sentiment du devoir accompli.


"Serviam", telle pourrait être la devise de la belle jeunesse réunie cette semaine, pleine d'ardeur et de joie humble.


"Serviam", telle doit être la pensée de tous, du militant de base jusqu'aux chefs ; alors seront vaincus à jamais les doutes, les blessures d'amour-propre, la fatigue et l'amateurisme.


"Serviam", telle devra être la philosophie profonde du mouvement national pour la renaissance morale et spirituelle de notre patrie et de l'Europe chrétienne que nous espérons et qui émergera inéluctablement lorsqu'une génération de cadres et de militants sérieux aura été formée.


Et maintenant ? En attendant ? Continuons à bâtir. Ne nous contentons pas de cette UDT. Tout reste à faire. Avec beaucoup d'amour, de discipline et d'espérance, avec un peu de joie et l'aide de Dieu, rien n'est impossible.


Seuls ceux qui se battent écrivent l'avenir. La vie de l'homme sur terre est un combat.


Merci aux organisateurs, au travail, et rendez-vous l'année prochaine !





Témoignage des représentants de l'association Sursum Corda, venus servir dans la logistique et le service garderie :


Nous avons eu la joie de suivre l'université d'été d'Academia Christiana.

Nous avons vu l'espérance incarnée par ces jeunes filles et ces jeunes hommes au coeur ardent. Une communauté réelle, vivant au gré de valeurs oubliées : l'amitié, l'entraide, l'oubli de soi au profit du bien commun.

Académia Christiana a réalisé l'impossible :

L'incroyable pari de tisser des liens forts et durables entre tous les mouvements et militants aux parcours si différents, tendant vers un idéal commun.

L'incroyable défi de réveiller la flamme de la reconquête dans le coeur de tous ces universitaires qui se mettent à l'oeuvre là où ils sont.

Victor Aubert et son équipage, vaisseau amiral, pointant du doigt l'horizon d'un jour nouveau sous le regard du Christ. Et toute une flotte qui se met en place, sous des étendards divers et variés, l'espérance chevillée au coeur, les points et les dents serrés par la détermination.

Sursum Corda !


Nous remercions également Breizh-information pour la réalisation de ce reportage sur notre université d'été






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