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Mais qui ?




« Mais qui ? » interpellait une manifestante sur une pancarte brandie lors d’un rassemblement contre le Passe sanitaire à Metz. Des noms entouraient ce « Qui ? » : BHL, Soros, Schwab, Attal, Buzyn… Tous des artisans de la tyrannie sanitaire, tous avocats de la ségrégation vaccinale, tous complices du viol de nos libertés fondamentales et du secret médical.


Dans son numéro du 10 août dernier, Le Républicain Lorrain nous apprend que cette pancarte a fait trembler Matignon et l’Elysée : « La réaction a été rapide et orchestrée depuis le sommet de l’État. La jeune femme a été interpellée ce lundi midi (…) C’est Gérald Darmanin en personne qui a été le premier à l’annoncer sur Twitter. Elle a été placée en garde à vue dans les locaux du commissariat de Metz alors que son domicile a fait l’objet d’une perquisition, dans le cadre d’une enquête en flagrance pour “provocation à la haine raciale”. »


Pour le quotidien local, l’objet de cette persécution serait une « pancarte antisémite ». Comme le « raciste » désigné à la vindicte publique serait celui qui a le malheur de s’opposer à un Africain, l’antisémite serait donc celui qui pointe du doigt les agissements d’une personne juive. Il suffirait d’appartenir à l’une de ces minorités pour se voir exonéré de toute critique, pour être aussitôt considéré comme une victime à la moindre pichenette.


Si j’étais juif, je serais scandalisé par cette manipulation médiatique qui me transforme, à intervalles réguliers, en instrument d’une lutte antiraciste qui n’est qu’une mascarade, un alibi pour justifier l’immigration de masse, celle-là même qui tue les Juifs de France.


« La police regarde si l’on trouve dans son logement de quoi expliquer ou conforter la présomption d’antisémitisme », a précisé la préfecture de Moselle. Nous savions déjà que le crime de pensée, comme dans le roman 1984 était la pire des fautes en République, mais ce rappel opportun, alors que tous les moyens sont bons pour diaboliser un vaste mouvement populaire, nous rappelle que l’Etat ne manquera jamais l’occasion de faire un exemple.


Par principe, soutien à toutes les victimes de la cabbale dirigée contre la liberté d’expression. D’autre part, sans prêter à Cassandre Fristot des arrière-pensées inexistantes, radicalité et prudence vont de pair. Plus l’étau se resserre, plus le courage doit être exemplaire, inattaquable, et, c’est l’art de l’équilibriste, sans concession aucune au politiquement correct ! Car ne pas attaquer l’ennemi sur un point précis est très différent de la volonté d’obtenir son amitié en rampant à ses pieds.


Nous ne devons jamais être assez naïfs pour croire possible de « convertir » l’ennemi, mais l’alternative n’est pas de le provoquer : le silence suffit. « Soyez purs comme la colombe et prudents comme le serpent », nous commande le Seigneur.


Temps de la radicalité, et de la solidarité également : nous devons militer dans les bistrots en nouant des liens d’amitié avec les patrons courageux qui refusent de jouer les supplétifs de la Police. Soutenir les dissidents par une consommation envisagée comme un engagement, une promesse, et se tenir prêt, au coude à coude, pour dresser une chaîne humaine devant l’établissement menacé par la maréchaussée.



Julien Langella



Retrouvez tous les samedis, dans le Quotidien Présent, les réflexions inspirées par l’actualité à Julien Langella, cofondateur de Génération identitaire et membre d’Academia Christiana.







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