« La vie trouve toujours un chemin », observait le Ian Malcolm, mathématicien un peu loufoque, dans le film Jurassic Park sorti en 1993. Le scientifique venait de trouver des œufs de dinosaures dans la jungle du Costa Rica.
Tout avait pourtant bien commencé : ivre de rêves enfantins dopés aux technologies les plus modernes, le Professeur Grant, richissime PDG d’une compagnie d’ingénierie génétique, venait de créer un parc d’attractions remplis de sauriens fantastiques. « J’ai dépensé sans compter », répétait-il pour rassurer sur les risques inhérents à une telle entreprise. Les dinosaures sélectionnés en laboratoire étant tous femelles, aucune reproduction ne pourrait avoir lieu… Jusqu’au jour où les lois de la vie, invoquées opportunément par le Pr. Malcolm, rappelèrent l’orgueil humain à la réalité.
Dans cet excellent film de divertissement, à travers Ian Malcolm, on retrouvait cette touche réactionnaire, empreinte de pessimisme lucide propre à la science-fiction : « Dieu crée les dinosaures, Dieu détruit les dinosaures, Dieu crée l’homme, l’homme détruit Dieu, l’homme crée les dinosaures… »
Or, Christopher Mason, professeur à l’institut de médecine Weill Cornell de l’université Cornell (Ithaca, Etat de New-York), a fait une découverte saisissante. Selon lui, la vie détectée sur Mars pourrait venir… des locaux de la NASA. En effet, si les astromobiles comme Persévérance sont construits dans des salles stériles aux protocoles de nettoyage stricts, ceux-ci ne pourraient garantir une absence totale de bactéries, de virus ou de champignon.
« Il est presque impossible d’arriver à zéro biomasse sur un vaisseau spatial, écrit Christopher Mason. Les microbes sont présents sur Terre depuis des milliards d’années, et ils sont partout. Ils sont en nous, sur nos corps, et tout autour de nous. Certains peuvent se faufiler même dans la plus propre des salles blanches. » (Business insider, 17 mai 2021).
Dans ces fameuses salles blanches du centre Jet propulsion Laboratory, où sont conçues les machines telles que Persévérance, le Pr. Mason affirme que l’on a retrouvé des microbes plus résistants aux radiations et aux environnements froids.
Ainsi, « les salles blanches pourraient servir de processus de sélection évolutif pour les microbes les plus résistants, qui auraient alors plus de chances de survivre à un voyage vers Mars », où ils feraient des « ravages » une fois introduits dans un nouvel écosystème, et contamineraient l’homme…
Bien entendu, la NASA s’est empressée de promettre une série de précautions supplémentaires. Le Pr Mason, comme Ian Malcolm, nous invite à dégonfler la baudruche de notre arrogance technicienne, toujours prompte à minorer les risques naturels, comme l’épuisement des ressources causé par notre gloutonnerie matérialiste ou la fuite d’un virus mutant depuis un laboratoire chinois…
Cette fameuse « théorie du complot » n’en est plus une, puisque dans la revue Science, une vingtaine de scientifiques demande à ce que le dossier soit rouvert (Le Monde, 14 mai 2021). Il ne manque plus qu’à rouvrir un autre dossier, celui du plus grand génocide connu, qui a tué plus de six millions d’innocents : l’avortement. Vive la vie !
Julien Langella
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