Jean-Luc Mélenchon subit les foudres de personnalités juives pour avoir osé dire, mercredi sur BFM TV, que les Juifs avaient crucifié Jésus-Christ :
« Je ne sais pas si Jésus était sur la croix, je sais qui l’y a mis, paraît-il, ce sont ses propres compatriotes. »
Dans un tweet du même jour, avec l’hystérie dégoulinante qui le caractérise, le député franco-israélien Meyer Habib (LR) a condamné le « bon vieux poncif antisémite du peuple déicide ».
Toujours sur Twitter, le faux patriote Gilles-William Goldnadel dénonce « la dernière folie de Mélenchon » et « le bolchofascisme fou », regrettant « les romains blanchis et Vatican II annulé ». Merci Gilles-William de nous expliquer ce que les catholiques doivent croire, nul doute que ta brillante exégèse sur le dernier concile réuni par l’Eglise éclaire nos vieux esprits fatigués.
Rappelez-vous : Goldnadel trouvait « excellente » la dissolution du mouvement nationaliste-révolutionnaire Bastion social (tweet du 20 février 2019) et attaqua Dieudonné ainsi qu’une rimbambelle de journalistes ou militants pro-palestiniens.
Le président d’Avocats sans frontières montre ainsi son vrai visage : plus que la défense de la France contre l’immigrationnisme, Me Goldnadel s’attache à museler, par le terrorisme intellectuel et le chantage judiciaire, ceux qu’il accuse de viser la communauté juive. Chacun l’aura compris, il le fait en sondant les arrière-pensées de ses victimes comme le dernier des indigénistes mal fagotés, les livrant ses à la vindicte communautaire.
Cela ne vous rappelle rien ? « Barrabas ! Barrabas ! Barrabas ! » Bien sûr, c’est la même histoire depuis l’aube des temps : les frelons évoqués par Platon dans La république ne cessent de manipuler l’opinion pour détruire les obstacles à leur prédation. Eux qui n’ont que « vérité et justice » à la bouche ignorent la première et changent la seconde en vengeance tribale. Des imbéciles heureux nous sermonnent : « Les juifs auraient donc tué Jésus, ricane l’ex-président de l’UEJF.
Rien de neuf sous le soleil » Le conditionnel ? Vraiment ? Les faits sont pourtant têtus : « [Pilate] eût voulu relâcher ce prophète (…) Mais les vociférations des Juifs arrivaient à ces oreilles (…) “Si tu le délivres, tu n’es pas ami de César !” (Jean XIX, 1, 12) (…) Les chrétiens jettent sur [Pilate] un éternel opprobre. Matériellement, il porte la responsabilité du fait. Mais moralement ? (…) Ne pouvant, en raison des interdictions portées par la puissance [romaine], exécuter Jésus, les dirigeants juifs ont manœuvré pour que le Romain ne pût faire autrement que d’appliquer leur sentence. »
Et quant à parler de l’ensemble des Juifs : « insoluble problème que celui de la responsabilité d’une nation par rapport aux actes de ses dirigeants » (Daniel-Rops, Jésus en son temps, 1945).
On peut en dire autant des islamistes et des criminels extra-européens : une minorité ? Peut-être. Mais actifs grâce à la complicité de leur communauté, qui affirme en chœur, avec la bonhommie d’une mère de famille marocaine penchée sur sa couscoussière : « Mon fils, ci’ un brave pitit ! » Qu’on enfume le nid de frelons et qu’on laisse parler les Français entre eux.
Julien Langella
Retrouvez tous les samedis, dans le Quotidien Présent, les réflexions inspirées par l’actualité à Julien Langella, cofondateur de Génération identitaire et membre d’Academia Christiana.
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