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L’écologie, c’est toi !

Dernière mise à jour : 18 sept. 2022



Tribune rédigée par un participant dans le cadre de l'université d'été 2022 :


Depuis le début de l’été nous assistons à une entreprise médiatique de grande envergure sur la question climatique. Chaque jour les JT défilent, les documents spéciaux de BFM, CNews et toute la machine médiatique se mettent en branle sur le sujet. Montée des eaux, rapports du GIEC, réchauffement de la température, une sorte d’apocalypse arrive, elle rampe, elle se rapproche. On oppose à cette vague les “climatosceptiques”, tout ça serait une invention chinoise, il ne se passe rien, tout va très bien, passez votre chemin, ce sont des fadaises de gauchistes.


Serait-il possible de trouver une voie raisonnable entre ces deux démences qui voudraient couper la société entre des vieilles bourgeoises qui hurlent contre des manifestants que “le climat elle s’en fout”, et des militants des pistes cyclables qui se collent la main devant le Tour de France ou entartent la vitre blindée de la Joconde ? Serait-il possible, dans ce bouillonnement de réactions primaires poussées par les médias, d’arrêter d’écouter les hurlements effrayants ? “Ayez peur ! La fin des temps approche ! L’heure du châtiment est venue ! L’humain pourrit la planète, il faut se faire stériliser !”


Votre présentateur du JT n’est pas un devin. C’est un salarié.

Le problème écologique est un problème réel, du quotidien sur lequel nous avons tous prise et que nos dirigeants ne veulent pas régler car il implique une remise en question du fonctionnement de la société. Ils préfèrent des vasectomies et des passages piétons arc-en-ciel plutôt que de régler la question de l'assèchement des sols. Pourquoi pousser nos agriculteurs à la surproduction alors que ça ne fait jamais baisser les prix et que ça abîme les sols ? Pourquoi ne pas décourager l’agriculture intensive de quelques millionnaires de l’élevage quand on étouffe les petits agriculteurs ? Pourquoi d’immenses parcelles ? Pourquoi produire des tomates ou du maïs dans des zones arides ? Pourquoi ne pas plus diversifier l’agriculture afin de sauver nos sols de leur dépérissement par la nécessité de diversité de la flore. Pourquoi continuer l’entreprise enlaidissante et asséchante de bétonisation, de minéralisation et de bitumisation de la France ?

Il y a des décisions concrètes et réelles qui peuvent être prises sur les dangers pour notre terre. Ces solutions ne seront jamais défendues par les “écologistes” de la gauche, car comme la gauche tout court est toujours du côté de la bourgeoisie dont elle est issue, l’écologisme d'opérette de nos politiciens à la sauce Davos ou WWF est une tartufferie.


L’écologie c’est le réel, c’est toi. L’écologie c’est remettre les choses dans l’ordre ; aussi bien l’homme que la nature. On sait depuis toujours, y compris par la Genèse, que l’homme occupe une place importante dans la création, et qu’il a un devoir de gardiennage. Un devoir que nous devons remplir afin de permettre la continuité de notre écosystème et de notre environnement. De la même façon que je veux sauver ma civilisation, je veux sauver ses forêts sans lesquelles elle n’existe pas. Ce devoir de gardiennage nécessite de nous remettre à notre place : au sein de notre environnement, la nature. Nous sommes de la Création, nous ne sommes pas des êtres immatériels, uniquement mentaux qui pourraient se passer de leurs racines et de leur environnement. Cela marche aussi bien pour notre culture que notre écosystème et notre présence endémique dans celui-ci.


Quand l’écologiste gauchiste interdit aux aborigènes australiens le droit, le nécessaire besoin, de faire des tranchées à travers ses forêts pour éviter que les feux annuels deviennent des endémiques, alors l’Australie connaît une catastrophe. Le problème est le même en Gironde. La lutte du capitalisme mondialisé contre les peuples et leurs racines passe aussi par leur environnement, par ce besoin de déraciner totalement, d’exclure de son cadre l’humain, le dénaturant pour le rendre homme consommable, ressource humaine. Quand le capitalisme n’y arrive pas frontalement il utilise son avatar gauchiste, l’autre pendant de la médaille dans la guerre contre les peuples ici ou ailleurs. Le devoir d’un militant qui voudrait sauver son pays, son continent, sa foi, la terre de ses ancêtres, l’idée de pouvoir vivre selon ses règles en homme libre sur sa terre selon ses coutumes et ses traditions passe inévitablement par le combat écologiste. Il n’est pas d’enracinement dans le transhumanisme, le meilleur combattant du transhumanisme c’est Jacques Attali et sa volonté de dépassement du stade humain afin d’atteindre les stades suprêmes du Marché, à savoir la quantification de la vie et de la nature pour leur exploitation jusqu’à disparition pour se séparer de la vie humaine, désormais trop en retard, trop lente et trop coûteuse.


Le combat d’un militant du bien, du beau, du vrai et du juste passe forcément par la défense de ce qu’il est lui-même, à savoir un être avec des racines et une culture, une existence comme homme d’un peuple sur une terre. Ne pas se jeter dans une nouvelle Babylone globaliste et déstructurante. La défense de ce que nous sommes passe par la défense de là où nous vivons. Il n’est pas d’Europe hors d’Europe ni de France hors de France même s’il peut être des Européens hors d’Europe ; le continent américain est la preuve que le déracinement ne crée pas une société stable et qu’elle ne subsiste pas comme telle.


Le premier pas du combat écologiste c’est le localisme. C’est, en d’autres mots, le réenracinement. Voilà le pilier nécessaire à un combat écologiste logique.

Nathan Jé


Le blog d'Academia Christiana donne la parole à de jeunes contributeurs. Les positions prises dans leurs articles n’engagent que leurs auteurs.

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