Nos enfants arrivent au monde dans une époque charnière, incertaine, qui débouchera sur un avenir encore plus sombre.
Un avenir où les valeurs occidentales de la lâcheté érigée en sagesse (« La violence ne résout rien » et autres salades) se fracasseront définitivement sur le code mafieux des racailles immigrées.
Un avenir où l’apathie consumériste, fondée sur la certitude illusoire de l’abondance, rencontrera la réalité des pénuries énergétiques et alimentaires.
Un avenir où le mythe des « droits de l’homme » sera anéanti par la tyrannie des experts, celle qui pond des lois organisant le nombre d’invités aux repas de famille et l’obligation de faire disparaître le sexe des cartes d’identité.
Selon un code de Castille du XIIIe siècle, « Le plus grand trésor d’un roi est son peuple lorsqu’il est bien gouverné ». Alors que dire de nos enfants, héritiers d’un destin multimillénaire qu’ils ont la charge d’assumer et de transmettre à leur tour ?
Nos enfants sont le bien le plus précieux que nous ayons, l’or blond. Nous avons tout à leur insuffler : une mémoire historique, des connaissances mécaniques, le goût des lectures profondes, l’amour de la nature, la vertu de courage, une foi pure…
Tant de coalitions se déchaînent pour les abîmer ; nos enfants sont-ils prêts à affronter ce monde vétuste et sans joie ? Face à des peuples pour lesquels le viol d’une femme est méritée lorsqu’elle est trop court vêtue, devant ces hyènes qui s’amusent de la mort d’autrui entre deux cigarettes, qu’on se le dise : nos enfants ne seront jamais « prêts », si « être prêt » signifie « être de la même trempe ».
Nous ne serons jamais de la même trempe que ces animaux. Mais il faudra redevenir simple et brutal, au risque d’être simpliste, car la foi du charbonnier nous sauvera. Aucune éducation n’étant parfaite, il faut bien, en tant que parents, prendre un risque ou un autre. Entre une violence mal réfrénée et une stérilisation de l’énergie par une sanction qui dramatise l’usage de la force, le choix est vite fait.
L’avenir mental des Européens fiers et libres est ce mélange déjà vu dans l’histoire, au temps des Francs et de Charlemagne, de la fureur guerrière et de l’ambition civilisatrice, des crânes fendus pour cause d’injure à l’Eglise (« souviens-toi du vase de Soissons ») et des ruches de moines copistes qui bourdonnent sur des traductions de manuscrits antiques. Le défi pour les parents est de réveiller en leurs enfants cette énergie animale tout en cultivant l’amour du Beau, du Vrai et du Bien ; tels des Ostrogoths qui, après avoir brûlé une demi-douzaine de palais, s’arrêtent, émus, aux pieds du Colisée.
Alors, cessons les « c’est pas grave » qui confinent à l’assistanat mental (un sourire rayonnant d’amour et une accolade chaleureuse ne suffisent-ils pas ?) et autres « tu vas tomber » … Mais qu’ils tombent ! Y a-t-il meilleure mère que l’expérience ?
Que l’or blond reste pur et sauvage, qu’il engendre des adultes incapables de guérir de leurs rêves de jeunesse, et que des cohortes d’enfants sauvages, genoux écorchés et croix frappant leur poitrine, descendent de leurs citadelles communautaires pour assiéger Babylone et libérer l’incendie purificateur.
Julien Langella
Retrouvez tous les samedis, dans le Quotidien Présent, les réflexions inspirées par l’actualité à Julien Langella, cofondateur de Génération identitaire et membre d’Academia Christiana.
5, rue d’Amboise - 75002 Paris Téléphone : 01.42.97.51.30 W W W . P R E S E N T . F R
redaction@present.fr - abonnements@present.fr
Comments