Journaliste, Raphaël Pomey est un philosophe de formation, également passé par la communication institutionnelle. Converti au catholicisme à l’âge de 26 ans, il entretient une amitié vive et taquine pour le monde protestant et évangélique, dont il est issu. Ses réflexions s’appuient notamment sur les œuvres de Chesterton, Bernanos, Lasch et Michéa
Le 11 septembre 2018, l’Église évangélique réformée du canton de Vaud présentait ses nouveaux ministres sur Facebook à l’aide d’une vidéo qui les montrait hilares sur des places de jeu. Epanouis et satisfaits, ils dansaient, s’éclaboussaient et faisaient les pitres car, nous annonçait-on, « un vent frais souffle sur l’Église ». Stupéfaits, nous les découvrions « autrement » avant même de les avoir découverts pour l’essentiel.
Écrit d’un point de vue résolument catholique, mais fraternel, le présent ouvrage vise à comprendre pourquoi une crise de nerfs semble s’être emparée des Églises officielles, y compris de celle de l’auteur. Ces institutions, soutient ce livre, vont parfois jusqu’à trahir l’esprit des Évangiles pour coller aux codes de communication du libéralisme et paraître désespérément « cool ». Des pistes de libération, par la convivialité et l’effort, sont proposées en deuxième partie du texte.
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