L’escroquerie des éoliennes n’est plus à démontrer. Le hors-série de Présent paru en mai-juin 2019 et consacré à l’écologie lui avait déjà donné le compte.
Dépendantes des « terres rares », ces métaux extraits majoritairement en Chine à l’aide d’acides puissants et nocifs, les éoliennes incarnent un peu plus notre dépendance énergétique à l’égard des pays étrangers. Leur puissance est faible, intermittente et inutile pour le tissu local où elles sont plantées, puisqu’elles ne l’irriguent pas. Symboles d’une écologie jacobine pilotée par des bureaucrates parisiens, les éoliennes détruisent les atouts touristiques des terroirs et réduisent l’attractivité de nos campagnes, déjà saignées par la métropolisation et le vampirisme urbain.
On apprend grâce au dernier Courrier International (« La face sombre de la transition écologique ») que les éoliennes encouragent la destruction de l’Amazonie et sapent l’ordre social local. En effet, les communautés paysannes utilisent la forêt comme le faisaient les Français de l’Ancien régime avec les « communaux », ces parcelles de nature sauvage réservées à l’usage collectif. Le bois de balsa, issu d’une variété de fromager (ces géants de la jungle), est prisé par les trafiquants avec la complicité de certains villageois.
Au mépris du système de licences qui régule l’exploitation du balsa, des indigènes équatoriens couvrent les déprédations des collecteurs clandestins. Le fromager de l’Equateur assure 75% de la production mondiale de balsa, utilisé pour fabriquer les pales qui enlaidissent nos paysages. Dans les villages, c’est la foire d’empoigne entre ceux qui tentent de faire respecter l’ordre et les traîtres, achetés par l’alcool et les promesses d’argent facile, qui vendent le patrimoine local aux étrangers.
Historiquement, le balsa est la matière première des pirogues, essentielles dans une forêt grande comme douze fois la France où les cours d’eau servent d’autoroutes. En 1986, Alain de Benoist écrivait :
« La dépendance économique et énergétique, notamment, aliène la souveraineté politique du Tiers monde, dont les structures sociales traditionnelles se trouvent également menacées par l’universalisation du mode de vie technomorphe de l’Occident. Et l’Europe n’est pas dans une situation très différente : les équilibres que la société marchande est en passe de disloquer dans le Tiers monde, elle a d’abord commencé à les rompre au sein même de la culture européenne. » (Europe, Tiers monde, même combat).
Equilibres toujours en cours de destruction sous nos latitudes, puisqu’un nombre croissant d’éleveurs déplorent l’impact des éoliennes, à l’instar des époux Potiron, en Loire-Atlantique, qui ont perdu 400 vaches en huit ans (La Dépêche, 9 mars 2021).
Au cœur du scandale des éoliennes, derrière le paravent idéologique du « réchauffement climatique », il y a des intérêts marchands bien concrets nourris par le libre-échange mondial. De Lima à Berlin, écologistes intègres, identitaires cohérents et souverainistes conséquents devraient s’unir contre l’Argent-roi qui dévore tout et ne laisse que des robots sans âme dans un enfer climatisé. Populistes de tous les pays, unissez-vous !
Julien Langella
Retrouvez tous les samedis, dans le Quotidien Présent, les réflexions inspirées par l’actualité à Julien Langella, cofondateur de Génération identitaire et membre d’Academia Christiana.
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