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Solutions locales #2 : Bâtir du durable en convivialité


Selon la définition d'Ernst Haeckel (1866), l'écologie est une « science des conditions d’existence ». Dans son étymologie, Oikos en grec, donne oikonomia (économie) et oikologos (écologie) qui désignait à l'époque l’administration d’un foyer et le discours sur la maison.

C'est un recensement de pratiques/recettes pratiquées et d'autres glanées ici et là, dans le but de passer à l'action, cela traite :

  • de la droguerie,

  • des recettes frugales,

  • de la conservation,

  • de la pharmacie naturelle d'urgence adaptée au milieu,

  • et de l'utilisation des huiles essentielles.

Commencez selon vos moyens et vos priorités, à l'exemple des abeilles qui ne vont pas indistinctement sur toutes les fleurs d'emblée et ne cherchent pas non plus à tout emporter de celles sur lesquelles elles se posent, mais elles en extraient uniquement ce qui sert à la fabrication du miel.

Ces approches de réappropriation ne sont pas juste là pour donner une nouvelle teinte de folklore à des remèdes anciens, mais plutôt pour retrouver le sens du « soin » et de la « connaissance » de son environnement immédiat.

Cela nous permettra de lutter contre le règne de la technique au nom du « c'est plus pratique », d'ailleurs ce qui est plus pratique au sens "commode" n’est généralement pas du tout pratique au sens de "ce qui est relatif à la maitrise d’un art", d’un savoir faire : faire ses conserves, faire son jardin, travailler le bois et souder du fer,...

Plus nous cédons à ce qui est pratique, moins nous avons de pratique.

Enfin, dans cette dynamique de rebâtir nos communautés, dans un monde qui sera moins facile à vivre, il est nécessaire également de favoriser la « convivialité » (Ivan Illich) en « faisant ensemble ». La convivialité est une guérison pour tous : la famille, les amis, le pauvre, le cadre, la campagne... Par conséquent, nous pourrons retrouver des espaces de sécurité, de stabilité, du long terme et donc de l’enracinement.

 

« Une bête chassée à courre fournit un effort plus grand que le nôtre sur la chaine birmane. Mais l’homme seul peut donner un sens à son effort. Le gamin de treize ans qui se lève un quart d’heure plus tôt pour faire sa gymnastique devant la fenêtre ouverte fournit un effort d’une valeur plus grande que la charge d’un troupeau de buffles. La multitude des efforts humains vers le beau, le bien, le meilleur, fait monter l’humanité continuellement comme un mouvement de houle qui gonfle la masse de l’Océan » [...] « Nous ne comprenons rien à rien. Il y autant de mystère dans la croissance d’un grain de blé que dans le mouvement des étoiles. Mais nous savons bien que nous sommes seuls capables d’aimer, et c’est pour cela que le moindre des hommes est plus grand que le tous les mondes réunis ».

Guy de Larigaudie dans son essai posthume "Étoile au grand large"

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