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Photo du rédacteurViktor Ober

Ce qu'on attend d'un militant


Voici quelques vertus qu’il faudra travailler personnellement pour faire avancer notre mouvement.

Sérieux et discipline :

Nous ne sommes pas militants pour consommer un divertissement mais pour nous former et pour servir. Même si nous sommes des gaulois, souvenons-nous que rien de grand ne s’est fait sans sacrifice. Il faut donc dompter ses passions, canaliser ses tensions internes pour les discipliner et arriver à se dépasser. Cette discipline est celle du silence pendant les conférences, de la ponctualité, de la mesure vis-à-vis de la boisson. « Peu importe le nombre de bières qu’on est capable de boire en une soirée, ce qui importe c’est le nombre de kilomètres que l’on est capable de faire le lendemain matin sac au dos ».

Humilité :

L’humilité n’est pas le mépris de soi, mais la conscience de ce que l’on est vraiment c’est-à-dire à la fois beaucoup et peu de choses. L’humilité peut s’appliquer très concrètement dans le refus du mépris d’autrui, dans le refus de la médisance et de la critique facile. Il y a suffisamment d’auto-critique à faire pour ne pas perdre de temps à critiquer les autres.

Amitié :

L’amitié est peut-être la plus importante des vertus à développer parmi nous, elle consiste dans le fait de dépasser la justice pour vouloir le bien de son ami. Il est important, lors de nos rendez-vous, de sortir de sa zone de confort, de vaincre sa timidité, d’aller parler à tous les militants dès le début de l’activité. C’est par l’amitié et la cohésion que pourra naître la communauté basée sur le don et le contre don. Il sera d’autant plus facile de s’engager malgré l’adversité si nous avons noué des amitiés solides. Si nous ne pouvons pas être ami avec tout le monde, nous avons au moins ici le devoir de faire de chacun son camarade. Un camarade c’est quelqu’un à qui on dit bonjour et merci, à qui l’on sourit et que l’on défendra quoi qu’il arrive car l’on partage ensemble des convictions.

Générosité :

On n’a rien donné tant que l’on n’a pas tout donné. La mentalité bourgeoise nous persuade parfois que nous avons assez donné et qu’il est temps maintenant d’attendre un retour sur notre investissement. Cet état d’esprit est incompatible avec ce que nous défendons. Notre retour sur investissement, nous l’avons déjà plus que reçu : c’est notre langue, notre existence, notre identité, notre culture, notre pays. Tout cela nous n’en sommes pas la cause, nous l’avons reçu et nous ne pourrons jamais en rendre le centième. N’attendons rien d’autre en retour que la joie de savoir que nous faisons la volonté de Dieu. Cette générosité pourra s’incarner cette semaine dans les services de ménage et de vaisselle, dans la bienveillance autour des petites choses du quotidien : ramasser un papier par terre, ne pas laisser la lumière allumée dans une pièce que l’on quitte. Mais elle devra aussi s’incarner demain, quand vous quitterez ces lieux, dans la présence aux rendez-vous militants, dans l’investissement personnel au service de la cause, dans sa ville, pour sa famille, pour son pays.

Pendant nos activités militantes soyons à fond à ce que nous avons à faire, ne nous consacrons à rien d’autre.

Camarade, arme ton âme et en avant !

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