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Photo du rédacteurViktor Ober

Ni nostalgiques, ni déracinés !


Un des travers récurrents des milieux conservateurs est le passéisme, l'idolâtrie de "ce qui fut" quel qu'en soit la valeur véritable. Cette obstination est bien souvent paralysante car elle nous empêche de penser des solutions pour l'avenir.

Les idées défendues à Academia Christiana sont-elles des idées que nous avons inventées ?

Notre démarche est un peu complexe car nous essayons de nous concevoir comme des héritiers tournés vers le futur.

Nous puisons nos principes chez Saint Thomas d’Aquin, plus grand docteur de l’Eglise qui a réussi à intégrer la philosophie grecque d’Aristote dans une vision chrétienne du cosmos et de l’homme.

Mais nous savons que la connaissance de Saint Thomas d’Aquin, si nécessaire soit-elle, est insuffisante.

Le devoir de notre génération est de recommencer le geste accompli par nos anciens : c’est en cela que nous sommes traditionalistes, mais en y apportant quelque chose de neuf, propre à l’originalité de notre époque, et c’est en cela que nous sommes futuristes.

Nos inspirateurs sont : Homère, Sophocle, Platon, Aristote, St Augustin, Marc Aurèle, Sénèque, St Thomas d’Aquin, Saint Louis, Pascal, Corneille, Bossuet, Larochejaquelin, Burke, de Maistre, Bonald, Cortès, Maurras, Evola, Junger, Ousset, Barres, Bernanos, Bainville, Brasillach, Larigaudie, Raspail, Thibon, Hélie de Saint Marc, Venner, Madiran, Michéa…

Au delà de ces quelques noms, n’oublions pas que ce que nous recherchons pas dessus tout c’est la vérité, et que celle-ci ne peut être la propriété de personne, qu’elle ne se limite pas à une liste d’auteurs, et qu’elle peut se trouver parfois mêlée à l’erreur chez des penseurs qui ne sont pas à priori de notre camp.

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