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Ottokar

Les associations écologiques


Avec le mouvement de la Manif pour Tous un grand nombre de personnes de notre mouvance se sont intéressées à la question écologique. Il faut dire que nous avions abandonné ce thème depuis la fin de la seconde guerre mondiale, avec la prise en otage de ce sujet par l’extrême gauche.

Si un grand nombre d’ouvrages (Nos Limite de Gautier Bès de Berc) ou de revues (Limite, le Crapouillot et Elément...) traitent de ce sujet de manière intellectuelle bien peu parlent des nombreuses associations qui travaillent concrètement sur le terrain. Je ne parle pas de rejoindre de rejoindre les activistes des différentes ZAD, où on imagine qu’au sein de ces milieux et ce cette faune il y a de quoi devenir schizophrène voire fou. D’autres souhaitaient également créer des associations ex nihilo. Le problème majeur de cette orientation est la dépense d’énergie, de temps et d’argent. Si notre mouvance au sens large a peut-être beaucoup d’énergie à donner, il n’en va pas de même du temps et de l’argent. Nous allons donc présenter un panorama assez large des associations existantes.

Aujourd’hui de nombreuses associations issues de la pensée de Charles Fourriers (les phalanstères) ou Jules-Augustes Lemire (jardins d’ouvriers) existent. Je veux parler dans un premier temps des différents types de jardins. Qu’elles que soient leur nom. (Jardins d’ouvriers, jardins partagés, ou jardin collectifs). Chaque type développant une organisation propre.

Phalanstère

Les jardins partagés sont en fortes augmentations à travers la France. Les principaux objectifs sont de développer les liens sociaux, d’échanger des connaissances sur le maraichage et bien sûr d’assurer une production de fruits et légumes bios. Du fait d’organisations assez diverses certains ont une vocation plus éducative et pédagogique pour les enfants. D’autres ont carrément une vocation sociale ou professionnelle où des professionnels encadrent des personnes en réinsertion voire en reconversion professionnelle. Le panel de ces jardins diffère selon les villes et régions, nous encourageons tout simplement nos lecteurs à prendre contact avec une association proche de leur domicile.

Début des années 2000 sont nées les AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne). Ce sont des agriculteurs bios, qui s’engagent à fournir tout au long de l’année une production sous forme de panier majoritairement hebdomadaire. Ce fonctionnement permet de réhabiliter les circuits courts et autorise le droit de regard des consommateurs sur la production. Pour cela les membres adhèrent à l’association pour l’année afin que le paysan puisse faire son budget,

bricolage...).

AMAP

Vous trouverez également les incroyables comestibles, association très présentes dans les zones urbaines à travers le monde francophone (France et Québec). Au sein de cette dernière association la population nous est clairement hostile. En revanche le mode de fonctionnement peut facilement être transposable dans nos milieux, autour d’un local ou d’un lieu d’occupation et je pense clairement à Sainte Rita dans ce cas-là. Dans les autres associations la population est moins caricaturale. Non pas que les membres de ces associations ne soient pas dans leur majorité « Charlie », mais on n’est quand même très loin de l’antifa ou du gauchiste sclérosé. Comme quoi le travail de la terre ramène un peu le bobo au cœur des réalités. Il faut avoir une certaine assiduité, organisation et rigueur. De plus on observe majoritairement les hommes effectuer les travaux les plus durs et les plus techniques pendant que les femmes s’affairent aux travaux plus minutieux ou d’organisation.

Il existe aussi les ruchers écoles, à ma connaissance presque tous les départements ont une école (à Paris il se trouve au Jardin du Luxembourg). Ces écoles sont animées bénévolement par des apiculteurs professionnels. L’objectif principal est de former des personnes à l’apiculture, afin qu’elles produisent leur consommation. Les objectifs secondaires sont la sensibilisation aux nombreux problèmes touchant les abeilles et à leur disparition liée aux frelons asiatiques (des chances pour les abeilles européennes pourtant...) pesticides et autres nuisances comme des grands travaux d’infrastructures. Au sein des ruchers écoles, la population y est clairement plus populaire. Principalement issue de la « France périphérique (Christophe Guilluy). Pour ceux qui se sentent prêt à aller en terre d’évangélisation auprès de notre peuple c’est le lieu adéquat. Vous pourrez y joindre le militantisme écologique au militantisme politique. Là aussi l’organisation varie selon les départements même si majoritairement la formation s’articule autour d’une douzaine de cours sur une année apicole (février à novembre).

Avec internet sont apparues d’autres associations mettant en avant les dons participatifs c’est ainsi que sont nés Terre de Lien et Blue Bees. Le but de ces deux associations est de chuinter le système des banques afin de maintenir des exploitations paysannes traditionnelles à taille humaines

Si Terre de Lien est à la recherche de dons elle est aussi à la recherche de bénévoles afin de promouvoir ses action notamment lors d’événements écologiques, ou de types foires expositions. Blue Bees est aussi une plate-forme de financement collaboratif fondée en mai 2012 par Maxime de Rostolan. Elle permet 3 types d’investissements des dons défiscalisés, des dons avec contrepartie ou bien des prêts à 2%. Blue bees œuvre aussi pour une économie sobre avec des circuits courts afin de renouer les liens entre petits producteurs et avec leurs consommateurs.

Pour ceux qui voudraient se former ou passer des vacances différentes il existe une autre organisation qui s’appelle le woofing. Vous travaillez en échange du gîte et du couvert bien entendu. Chaque pays (France, Allemagne, Etats- Unis, Argentine, Pays Bas ; Philippine, Japon Serbie...) a sa propre organisation de woofing il faut donc s’inscrire auprès de l’organisation nationale qui vous intéresse. Les inscriptions vont du gratuit à 50 euros en moyenne. Vous pouvez choisir votre ferme selon vos goûts maraichage, agroforesterie, apiculture, élevage d’équidés, caprins, ovin de bovins... De plus le woofing est un moyen très bon marché pour apprendre ou améliorer une langue étrangère.

Un dernier exemple concret d’association. La LPO, qui avec ses 16500 terrains (Ligue pour la protection des oiseaux) constituent le 1er réseau de jardin écologique en France. Une association qui a fêté ses 100 ans en 2012 et que l’on ne présente plus. Pour les amoureux des oiseaux qui disposent d’un jardin ou d’un parc pour mettre en place un refuge. Cette démarche si elle est un peu plus individualiste, n’en reste pas moins constructive

Cette liste d’associations n’est pas exhaustive et n’est le fruit que de mon expérience et de mes relations de voisinages. Avec internet vous pourrez facilement trouver des associations qui vous conviennent. Il ne tient qu’à nous de montrer notre attachement à la terre de nos ancêtres, en adhérant à ces associations afin de s’ancrer dans le réel.

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